Vous pensez connaître le Capitaine Watson ? Je vous présente Paul
Vous pensez connaître le Capitaine Watson ? Je vous présente Paul
Depuis son arrestation le 21 juillet au Groenland, Paul Watson fait beaucoup parler de lui. Une importante mobilisation s’est mise en place pour exiger sa libération et empêcher son extradition vers le Japon. Parmi les très nombreuses voix qui défendent sa cause, d’autres, parfois au sein même de certaines associations écologistes, trouvent pertinent de diffuser les pires accusations à son encontre et lui refusent tout soutien.
Certaines, ont par exemple refusé notre invitation au rassemblement du 4 septembre Place de la République à Paris au prétexte que Paul serait « eugéniste », « misogyne » ou « malthusien ». Une célèbre autrice de recettes de livres de cuisine végane a cru utile de publier une story sur Instagram où elle se désole que l’on « gomme les facettes peu reluisantes » d’un personnage « érigé en héros absolu », envoyant ainsi un « message désastreux aux personnes minorisées ».
Des accusations si graves, des mots si injustes dans un contexte où Paul risque si gros, sont un coup de poignard, non pas dans son cœur, mais dans le mien. Loin de moi l’idée d’en dresser un portrait enjolivé. Ceci est une démarche de vérité.
Paul est un homme hors du commun, mais il reste humain. Donc il n’est pas parfait. Il a des failles et je les connais bien. Je les aborderai à la fin.
C’est aujourd’hui avec une double légitimité, en tant que « personne minorisée » comme on dit, mais aussi en tant que personne connaissant Paul personnellement, que je vais répondre à cette autrice donneuse de leçons et à côté de la plaque, mais aussi à ces associations écologistes qui lui ont refusé leur soutien (à l’instar d’Amnesty International qui refuse la moindre prise de position contre son extradition alors qu’ils ont fait des rapports édifiants sur les violations des droits humains dans les prisons japonaises – particulièrement à l’encontre des activistes étrangers). Le silence d’Amnesty France et International sur le « dossier Paul Watson », est une trahison à l’essence même de leur mission.
On a jusqu’ici toujours ignoré les accusations grotesques émanant de personnes ou de groupes anonymes type « enragés » ou « antifas » qui ne connaissent pas Paul, qui colportent des rumeurs issues de paroles déformées, sorties de leur contexte ou complètement inventées. Mais répétées à l’envie au cours du temps, par des détracteurs volontairement malveillants ou par des idiot(e)s utiles, elles finissent par rester… Et si je sais que cela importe peu à Paul, pour ma part, ayant été personnellement confrontée au racisme, à la misogynie et ayant connu la pauvreté (en référence à Malthus), je ressens le besoin de lui rendre justice. Je ne le fais pas pour convaincre ceux qui le dénigrent, ces gens n’ont pas d’importance et ne méritent pas le temps que je passerais à leur répondre. Je le fais pour moi d’abord, parce que j’en ressens le besoin. Je le fais aussi pour toutes celles et ceux qui soutiennent Paul et qui sont déstabilisés par ces accusations auxquelles ils ne savent que répondre. Enfin, je le fais pour Paul, parce qu’il le mérite.
Quand j’ai rencontré Paul en 2005, j’avais 24 ans. Je n’avais aucune expérience maritime ou associative, je venais de reprendre mes études, je sortais tout juste de la banlieue dans laquelle j’avais passé mon enfance et mon adolescence avec environ 90% de noirs et d’arabes… Pour moi, la France se résumait aux tours en béton qui bloquaient mon horizon physique et mental, aux contrôles au faciès des copains, à la hantise de croiser les contrôleurs dans le bus (c’était cher, une carte orange), à la nécessité vitale de se faire respecter en tant que nana (sans grands frères et sans papa) dans un univers sans pitié pour les faibles. J’ai grandi avec la douloureuse sensation de n’être ni complètement d’ici, ni vraiment de là-bas non plus (là-bas étant le Maroc). Je connaissais, à l’époque plus encore qu’aujourd’hui, le visage de la haine, celui qui vous crache que vous n’êtes pas chez vous dans ce pays et ne le serez jamais, qu’on ne vous louera pas cet appartement « parce qu’il y’ a des gens à qui on ne loue pas ».
J’ai connu cette prof de lycée qui vous dit que quoi que vous fassiez, qu’aussi bonnes soient vos notes, il ne faut pas vous leurrer car un employeur normal préférera toujours embaucher un(e) français(e) pure souche qu’une « Essemlali »…. (j’ai eu aussi des profs inspirants qui m’ont dit qu’ils voyaient en moi les capacités de faire absolument tout ce que je voudrais dans la vie, je ne les oublie pas). À mes débuts au poste de Présidente de Sea Shepherd France, j’ai eu affaire à ces mâles quinquagénaires blancs, chefs d’entreprise sans une goutte d’activisme dans les veines, qui vous disent sans vous connaître que vous êtes de toute évidence, une « erreur de casting ».
J’ai grandi en cité HLM, élevée par une mère isolée qui faisait des ménages pour joindre les deux bouts. Ce mépris des femmes, des étrangers, des « défavorisés », je me suis construite avec. Ça a aussi forgé mon caractère, ça a boosté ma résistance aux défis et nourri mon aversion pour l’injustice, c’est une flamme qui me sert aujourd’hui, je ne regrette donc rien. J’ai été à l’école de la vie et j’y ai appris aussi à rire de l’adversité avec ces autres enfants élevés à la dure… J’y ai appris à m’affirmer et je considère que c’est une chance. Et si j’aime tellement Paul, au-delà du personnage public que tout le monde connaît, c’est parce qu’il est le premier qui m’a fait pleinement confiance, sans jamais me faire ressentir que je devais prouver plus que les autres, que je devais compenser mon genre, mon origine ou ma jeunesse…. Paul a été une bouffée d’oxygène qui m’a aidée à m’aventurer très loin des tours de ma cité, sur tous les océans de la planète et jusqu’en Antarctique, à la rencontre des baleines… Il a été un phare dans la nuit et je lui serai éternellement reconnaissante pour ça.
Dans la suite de ce texte, je réponds aux principales inepties qui circulent depuis plusieurs années sur Paul Watson.
spiritvet.com soutient toutes les initiatives visant à protéger les animaux et à promouvoir des méthodes de soin alternatives telles que l’acupuncture, l’alimentation, la phytothérapie et l’aromathérapie. Nous soutenons également l’acupuncture équine et les initiatives de Sea Shepherd.
Paul Watson est une figure inspirante et un activiste dévoué à la protection des animaux et des océans. Malgré les accusations infondées, il reste un modèle pour de nombreux militants. Spiritvet.com soutient ses initiatives et promeut des méthodes de soin alternatives pour les animaux.
Source = https://seashepherd.fr/vous-pensez-connaitre-le-capitaine-watson-je-vous-presente-paul/
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